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Menacé pour avoir dénoncé le Petfood

Menacé pour avoir dénoncé le Petfood

Le journal Libération a publié hier un article reprenant la
thématique de l’économie du Petfood. Jérémy Anso opposant aux croquettes industrielles, y dénonce un système « 
presque mafieux ». Il raconte même avoir reçu des intimidations de grands
groupes et de vétérinaires. L’enjeu est de taille puisque le Petfood représente
en moyenne 30% du chiffre d’affaire des vétérinaires. Jérémy Anso s’interroge d’ailleurs
sur : «  la liaison que les vétérinaires entretiennent avec les
industriels ».

Libération explique que dans le cadre de sa stratégie de
partenariat à long terme, Royal Canin le
n°1 mondial du secteur, collabore avec l’association Française des Vétérinaires,
mais aussi avec des écoles agricoles et vétérinaires. Ils y financent par exemple des fêtes et des voyages
et offrent même quelques paquets de croquettes aux étudiants vétérinaires.

Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle ces  grands groupes sont implantés dans le système
éducatif, ajoute le quotidien. Il y a en effet un manque d’enseignants reconnus en nutrition vétérinaire. Et ainsi une obligation pour nombre d’établissements, de faire appel à des intervenants travaillant chez
ces industriels. Et même si ces derniers ne font pas l’apologie des croquettes,
ils n’abordent que très rarement les alternatives comme le « BARF »
une alimentation naturelle à base de viande crue.

Le professeur Paragon considéré comme un « lobbyiste »
ne dément pas recevoir des rétributions de grands groupes lorsqu’il fait une
conférence ou écrit un article. Il affirme cependant dire «  ce qu’il
pense en toute liberté. »

Néanmoins, il n’est pas certain que les normes européennes
soient établies « en toute liberté ». Anne Charlotte Poncet affirme
que ces normes de fabrication européennes sont calquées sur celles du bétail :
« Nos chats et chiens sont des carnivores et ils
ont un besoin vital de viande (50 à 70 % + légumes
+ fruits) et pas de céréales qui les gavent, comme le blé, le maïs,
l’orge.»

Lorsqu’on les accuse d’intervenir dans l’établissement des normes alimentaires, les industriels répondent
qu’il y a plus de soixante règles complexes et qu’il faudrait être naïf pour le
croire. Cependant, libération rappel que, c’est bien la FEDIAF (chambre
syndicale des fabricants d’alimentation animale en Europe) qui travail en
coopération avec la commission européenne dans l’institution des règlements. D’ailleurs
il n’est pas obligatoire pour les fabricants d’afficher le taux de glucide du
produit alors que cet ingrédient peut représenter jusqu’à 50% de la composition.

Il n’est donc pas étonnant de voir que l’espérance de vie de nos animaux a baissé depuis 20 ans..

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