La semaine du 11 au 16 décembre marque l’arrivée des vacances de Noël, mais
est aussi synonyme d’examens pour les étudiants. Ce qui peut provoquer une
certaine anxiété chez beaucoup d’entre eux. Pour tenter de soulager cette
sensation, Debbie Deakin, documentaliste de l’université Madison à Reedsburg, dans
le Wisconsin a tenté, durant cette
période, de faire venir un chien à l’université. Et, c’est grâce à l’aide d’un dresseur de chien d’assistance vivant dans la région, qu’elle a réussi son pari.
Elle nous explique notamment que : « c’est une façon de se
détendre et de soulager son stress durant la semaine d’examen ». Et il est
vrai qu’un labrador bien éduqué, qui se balade dans la bibliothèque universitaire, ça ne peut que détendre l’atmosphère.
C’est néanmoins la
première fois qu’un chien met les pattes sur ce campus universitaire. Et c’est
également la première fois que l’on utilise un chien pour soulager des
étudiants durant une période d’examen. C’est en tout cas ce qu’affirme Linda
Spencer, directrice des opérations du campus, et elle ajoute que : « c’est
un moment stressant pour nos étudiants et je pense que les animaux ont tendance
à apporter beaucoup de réconfort »
Dans les faits, la compagnie d’un animal permet de réduire notre pouls et
notre tension artérielle. Juste en caressant un chien, il est possible de mieux
respirer et donc de diminuer notre niveau d’anxiété. Zach Borleske, étudiant,
nous raconte d’ailleurs que ça lui a
redonné le sourire : « ça m’a fait penser à autre chose »
explique-t-il.
Il faut dire, que le chien, Ponder a été suivi pendant plus d’une année,
par des éducateurs et des comportementalistes. Il a donc été éduqué de façon à être obéissant et sociable avec l’être
humain. L’objectif étant que Ponder devienne un vrai chien d’assistance. Pour
cela, il devra avoir un comportement paisible en toute situation, notamment dans
le but de réconforter des personnes hospitalisées. Ainsi, afin de pouvoir
arborer les couloirs des hôpitaux, le chien devra suivre une année
d’éducation supplémentaire.
Enfin, d’après M.Deakin cette expérience a été une réussite et elle espère
bien pouvoir la renouveler dans les mois et les années qui viennent.