Ce mardi 26 janvier, l’assemblée s’est montrée très positive sur la mise en place d’un « certificat de connaissance » ou de sensibilisation. La plupart des députés ont montré un fort engagement dans la lutte contre l’abandon des chiens et des chats dans notre pays.
Comment se présente le « certificat de connaissance » pour les propriétaires d’animaux de compagnie?
Dans peu de temps, les personnes souhaitant acquérir un nouvel animal de compagnie devront signer un certificat obligatoire présentant toutes les responsabilités que les maîtres devront assumer en adoptant un nouvel animal de compagnie.
Il sera obligatoire en animalerie, en refuge ou en élevage, d’après ce qui a pu être proposé à l’assemblée.
Ce papier rappellera le coût de l’animal, les soins devant lui être apportés, les visites obligatoires chez le vétérinaire, l’éducation… Ce certificat aura surtout une fonction de sensibilisation afin d’empêcher tout achat compulsif d’animal qui pourrait avoir pour conséquence un abandon ou de la maltraitance.
En France on assiste au record européen de l’abandon des chiens et chats
Le ministre de la culture Julien Denormandie a introduit la proposition de loi à l’assemblée et a montré son dévouement face au débat contre la maltraitance animale et l’abandon. Il rappelle qu’un animal n’est « ni un jouet ni un consommable ».
Il a également ajouté que la France est à ce jour, la championne des abandons des animaux de compagnie en Europe avec plus de 100 000 abandons par an. Pour 800.000 animaux adoptés, on compte 100.000 animaux abandonnés chaque année en France.
Le principal objectif de ce projet de loi est de sensibiliser, d’accompagner et de sanctionner. Posséder un animal est une responsabilité individuelle, cependant la lutte contre l’abandon et la maltraitance est collective.
Les retours positifs de l’assemblée donnent de l’espoir quant aux améliorations de qualité de vie des animaux de compagnie. Les prochains jours d’autres aspects de la lutte contre la maltraitance animale devraient être au milieu des conversations des députés. Ces mesures n’ont plus qu’à faire leurs preuves dans l’urgence, car le taux d’abandon est bien trop important pour être laissé de côté. Plus de 100.000 animaux se retrouvent chaque année dans les refuges qui ne disposent pas toujours assez d’espace et de fonds nécessaires pour accueillir tous ces animaux.