Le Québec avait pris du retard sur la modernisation du statut juridique des animaux. L’encadrement était minime et les dérives nombreuses.
Le 4 décembre 2015, le parlement québécois s’est montré exemplaire et a adopté
à l’unanimité une loi visant l’amélioration de la situation juridique de
l’animal. Elle porte le nom de « Loi sur le bien-être et la sécurité de
l’animal. »
Premier point, les animaux ne seront plus de simples « biens ». Le
code civil québécois les défini désormais comme des « êtres doués de
sensibilité avec des impératifs biologiques. »
Deuxième décision, le propriétaire ou à la personne qui a la garde l’un animal de
compagnie (chien, chat, cheval….) doit lui « fournir la stimulation, la
socialisation ou l’enrichissement environnemental qui conviennent à ses
impératifs biologiques. »
Troisième élément, celui qui a la garde d’un animal doit s’assurer que le
bien-être ou la sécurité de l’animal n’est pas compromis :
– L’animal doit ainsi avoir à sa disposition une quantité
suffisante et de qualité convenable d’eau et de nourriture.
– Son logement doit être salubre, propre, convenable, suffisamment
espacé et éclairé. L’aménagement ou l’utilisation des installations ne doit pas
être susceptible d’affecter son bien-être ou sa sécurité.
– L’animal doit pouvoir se mouvoir suffisamment et
obtenir la protection nécessaire contre la chaleur ou le froid si besoin.
– Les animaux doivent être transportés convenablement
dans un véhicule approprié.
– Ils doivent
recevoir les soins nécessaires s’ils sont blessés, malades ou souffrants
et ils ne doivent être soumis à aucun abus ou mauvais traitement pouvant
affecter leur santé.
De plus, cette nouvelle loi précise que « nul ne peut par son acte ou
par son omission faire en sorte qu’un animal se retrouve en détresse. » Sont
définies ainsi les situations qui pourraient causer la mort de l’animal ou lui
faire subir des lésions graves. Sont également visés les traitements qui lui causeraient des douleurs
aiguës ou des conditions qui entraineraient une anxiété ou une souffrance
excessive.
La Loi instaure cependant des exceptions dans les activités d’agriculture,
d’enseignement ou de recherche scientifique ou de médecine vétérinaire.
Lorsqu’un animal est abattu ou euthanasié, la méthode employée ne doit pas être
cruelle et infliger le moins de douleur et d’anxiété possible chez l’animal. La
méthode employée doit produire une perte de sensibilité rapide, suivie d’une
mort rapide.
Une disposition protège spécifiquement les animaux «d’assistance
personnelle». Sont visés les chiens guides d’aveugle ou d’assistance aux
handicapés ayant suivi un dressage spécifique. Il est ainsi interdit de toucher
un animal d’assistance personnelle dans le but de lui nuire ou de lui obstruer
le passage ou la vue. C’est également le cas des animaux assistant les forces
de l’ordre.
Les vétérinaires ou toutes les personnes qui estiment qu’un animal est
victime de traitements compromettant son bien-être ou sa sécurité ont l’obligation
de dénoncer ces situations.
La Loi institue désormais l’obligation pour ceux qui sont propriétaires ou
gardiens de plus de 15 chats ou chiens de passer un permis spécifique.
Les animaleries doivent également être titulaires d’un permis. Il leur
est interdit de vendre un animal de compagnie à un jeune de moins de 14 ans qui
n’est pas accompagnée d’un parent.
Cette loi est véritablement un modèle du genre et impose des obligations aux professionnels (comme c’est déjà le cas en France), mais surtout aux particuliers, ce qui est vraiment nouveau ! Nous espérons fortement
que l’état français va s’en inspirer pour octroyer un réel statut à nos animaux
de compagnie et à nos animaux en général.
Les chiens ont été domestiqués par l'homme depuis des milliers d'années, et au fil du temps, nous avons continué à perfectionner les méthodes d'éducation et de dressage canin. Dans le monde entier, les chiffres montrent que de plus en plus de propriétaires de chiens se tournent vers une éducation formelle pour leurs compagnons à quatre pattes. Cet article vous offre un aperçu de la situation de l'éducation canine en France et ailleurs dans le monde.
En France, on estime qu'il y a environ 7,3 millions de chiens, ce qui fait du pays l'un des plus grands marchés pour les animaux de compagnie en Europe. Cependant, le pourcentage de ces chiens qui reçoivent une éducation formelle est plus difficile à quantifier précisément.
Une étude réalisée par l'IFOP en 2019 a révélé que 69% des propriétaires de chiens en France disent avoir éduqué leur chien, que ce soit par eux-mêmes ou avec l'aide d'un professionnel. Par ailleurs, environ 28% des propriétaires de chiens en France ont déjà fait appel à un éducateur canin professionnel.
Ces chiffres semblent indiquer une prise de conscience grandissante de l'importance de l'éducation canine en France, mais ils montrent également qu'il reste encore beaucoup de travail à faire pour sensibiliser davantage les propriétaires à l'importance de l'éducation formelle des chiens.
Si nous regardons maintenant au-delà des frontières françaises, la situation de l'éducation canine varie d'un pays à l'autre. Aux États-Unis, par exemple, le nombre de propriétaires de chiens qui investissent dans l'éducation formelle est en constante augmentation. Selon une étude réalisée par l'American Pet Products Association (APPA), environ 8% des propriétaires de chiens aux États-Unis ont emmené leur chien à des cours de dressage en 2020, contre 2% en 2008.
Au Royaume-Uni, une enquête de la Kennel Club a révélé que 71% des propriétaires de chiens ont éduqué leur chien, bien que seulement 23% aient utilisé un éducateur ou dresseur professionnel.
Dans des pays comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, l'éducation canine est également populaire, avec des taux de participation à des cours d'éducation formelle qui varient entre 15% et 30%.
Plusieurs facteurs peuvent influencer le pourcentage de chiens éduqués dans un pays donné. Il s'agit notamment des lois et réglementations locales, de la disponibilité des services d'éducation canine, de la prise de conscience du public sur l'importance de l'éducation canine, et de facteurs socio-économiques tels que le revenu disponible.
Il est également intéressant de noter que les tendances en matière d'éducation canine évoluent avec le temps. Dans de nombreux pays, il y a une tendance croissante à se tourner vers des méthodes d'éducation positives, qui mettent l'accent sur le renforcement positif plutôt que sur la punition. Cela pourrait également avoir un impact sur le nombre de propriétaires de chiens qui choisissent de recourir à une éducation formelle pour leurs animaux de compagnie.
Bien que les chiffres varient d'un pays à l'autre, il est clair que l'éducation canine est une tendance en hausse dans le monde entier. Que vous soyez en France ou ailleurs, l'éducation de votre chien peut améliorer la qualité de vie de votre animal, faciliter la cohabitation et renforcer votre lien avec lui.
Chez Canibest.com, nous soutenons pleinement cette tendance et nous sommes dédiés à fournir des services d'éducation canine de qualité. Que vous ayez un nouveau chiot qui a besoin d'apprendre les bases, ou un chien adulte qui a besoin d'un peu de raffinement, nous sommes là pour vous aider.
Rappelez-vous, un chien éduqué est un chien heureux, et un chien heureux fait un propriétaire heureux. Alors, n'attendez plus, investissez dans l'éducation de votre chien aujourd'hui !