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Quels sont les chiens les plus mordeurs et les plus dangereux


Quels sont les chiens les plus mordeurs ?

Quels sont les chiens les plus mordeurs ?

Nous sommes confrontés très régulièrement sur internet, sur Facebook et avec nos clients à une croyance selon laquelle le labrador et le berger allemand seraient les chiens les plus mordeurs.
Ces remarques s’appuient à chaque fois sur « une étude statistique vu sur le web ».

Connaissant (un peu) le comportement des chiens, et ayant nous-mêmes pu observer les difficultés de chaque race, nous étions assez perplexes…

Une étude sur les attaques de chiens :

Effectivement, l’Institut Français de Veille Sanitaire a réalisé une étude entre le 1er mai 2009 et le 30 juin 2010 auprès de 8 hôpitaux ayant collecté des données sur les cas de morsures qu’ils avaient à traiter.

Les chiffres paraissent éloquents et présentent les 15 races de chiens les plus “dangereuses”.

classement race
cas ou cette race est mise en cause
1er berger allemand
10%
2 labrador
9%
3 jack russel
6%
4 beauceron
3%
5 border collie
3%
6 boxer
3%
7 rottweiller
3%
8 berger belge
3%
9 braque
2%
10 cocker
2%
11 husky
2%
12 amstaff / pitbull
2%
13 teckel
2%
14 epagneul
2%
15 yorkshire
2%

Une étude complêtement fausse !

Première critique :

Selon cette étude, il n’existe que 31 races de chiens qui mordent (alors que plus de 360 sont reconnues).

La raison est simple. Les victimes de morsure devaient répondre à un QCM et identifier leur « agresseur » dans une liste prédéfinie de 31 races (ci-dessous). Les victimes ont donc choisi la race qui ressemblait le plus à leur agresseur, même si le caractère des chiens n’avait en fait rien de comparable…

On peut également préciser que le passant moyen est souvent incapable, surtout dans le stress d’une agression, de différencier un staffie et un amstaff, un berger allemand et un berger belge…

Vous constaterez en consultant la liste de l’IFVS que certaines races sont très rares (comme le barzoï) et que d’autres races très communes ont été oubliées (comme le bichon…)

  • berger allemand
  • berger belge tervueren
  • rottweiller
  • boxer
  • doberman
  • dogue allemand
  • terre neuve
  • dogue de bordeaux
  • beauceron
  • airedale terrier
  • amstaff et pitbull
  • yorkshire
  • teckel poils longs
  • teckel poils courts
  • samoyede
  • husky
  • anglo-français
  • beagle
  • basset
  • braque
  • setter
  • epagneul
  • cocker
  • golden retriever
  • labrador
  • bouledogue français
  • caniche
  • cavalier King Charles
  • greyhound
  • levrier d’Italie
  • barzoï

Deuxième critique :

Il s’agit là de données émanant d’hôpitaux. On imagine bien que les victimes de morsures commises par des gros chiens auront davantage besoin de se rendre aux urgences que les victimes de morsure de chihuahua… Les chiffres sont donc faussés au détriment des gros chiens.

Troisième critique :

Les données émanent seulement de 8 hôpitaux  français (Verdun, Marseille, Annecy, Béthune, Blaye, Fontainebleau, Limoges et le Havre). Paris, Lyon, Lille et la majorité des grandes villes françaises ne sont même pas prises en compte…On pénalise donc à nouveau les chiens de grande taille et les races rustiques (chiens de chasse, chiens de troupeau…), beaucoup moins présents dans ces grandes agglomérations où les logements sont plus exigus.

Critique principale :

Ce classement représente uniquement le pourcentage de chiens mis en cause dans les attaques. Mais l’IFVS ne rapporte pas ces chiffres au nombre de chiens présents en France pour chacune de ces races….
On comprendra aisément qu’il est plus probable de se faire mordre par un berger allemand, chien le plus répandu en France depuis des décennies, que par un Léonberg, 10 fois moins présent sur notre territoire.

Si nous comparons les données de l’IFVS au nombre de naissances de chaque race de chiens sur cette même période et si on regroupe les races de chiens physiquement similaires (husky avec malamute, labrador avec golden etc…) on obtient un classement totalement différent et pourtant lui aussi complètement artificiel…

classement race
1er rottweiller
2 jack russel
3 boxer
4 beauceron
5 husky
6 berger allemand
7 braque
8 labrador
9 teckel
10 epagneul
11 cocker
12 berger belge
13 border collie
14 york
15 amstaff et pitbull

Autres paramètres qu’il faut prendre en compte :

  • Législation spécifique aux chiens de 1ère et 2ème catégorie
  • Spécificités de certaines races de chiens (les pauvres rottweiler passent souvent de main en main au gré des CDD des agents de sécurité)
  • Qualité des éleveurs de chaque race
  • Influence des importations de chiens en fonction des modes.
  • Densité de la population plus faible pour les races “rustiques”
  • Impact psychologique de l’aspect d’un chien dans le comportement de la victime, ayant pu causer elle-même l’agression sans le vouloir…
  • Rôle de gardien donné à certaines races de chiens, vivant davantage en extérieur ou pouvant donc mordre plus facilement les visiteurs

En conclusion :

Cette étude est totalement FAUSSE !! Elle induit le public en erreur.

Il est impossible d’établir un classement fiable avec le peu de données recueillies lors de cette étude, manifestement bâclée et réalisée sans la collaboration des professionnels du monde canin.

Précisons que 80% du comportement d’un chien est le résultat de son éducation et de son environnement, non pas de son patrimoine génétique.

Aux États-Unis et dans les pays nordiques, tout le monde fait éduquer son chien dès le plus jeune âge (2 à 3 mois). En France, trop peu encore de maîtres nous appellent avant les premières difficultés (vers 6 mois en moyenne). N’oubliez pas qu’en grandissant votre petit chiot va changer, prendre de la force et parfois du caractère…

le blog de Canibest

Matthew Perry : Le rôle salvateur de son chien durant les épreuves
Matthew Perry : Le rôle salvateur de son chien durant les épreuves
Avec le récent décès de Matthew Perry le 28 octobre 2023, le monde a perdu non seulement un acteur talentueux mais aussi un amoureux des chiens. Connu principalement pour son rôle de Chandler Bing dans la série "Friends", sa passion pour les chiens offrait un aperçu touchant de sa vie hors écran. Matthew Perry n'était pas seulement l'acteur drôle et sarcastique que le monde adorait. Derrière ses blagues se cachait un homme ayant traversé de nombreuses épreuves personnelles, notamment des problèmes d'addiction et des épisodes dépressifs. Durant ces moments sombres, un être fidèle l'a toujours accompagné : son chien.

Un refuge constant dans la tempête

Les animaux ont cette capacité unique d'offrir un réconfort silencieux. Pour Matthew, son chien représentait bien plus qu'un simple compagnon : il était un refuge, une présence constante qui lui rappelait l'amour inconditionnel même pendant ses jours les plus sombres. Dans un monde où la pression et le jugement peuvent être écrasants, son chien lui offrait un répit, une bulle de simplicité et de sincérité.

Lutter contre l'addiction avec un compagnon à ses côtés

Matthew Perry n'a jamais caché ses problèmes d'addiction, et son combat public contre ses démons personnels a été une source d'inspiration pour de nombreuses personnes traversant des épreuves similaires. Au cours de ces périodes, la présence de son chien à ses côtés a été cruciale. Alors que les médicaments et la thérapie jouaient leur rôle dans son rétablissement, la loyauté et la constance de son chien étaient une thérapie en soi.

Des moments de dépression apaisés par une présence canine

La dépression est un combat silencieux, souvent invisible aux yeux du monde extérieur. Matthew, malgré son statut de célébrité, n'était pas à l'abri de ces moments de désespoir. Son chien, avec ses yeux compréhensifs et son affection sans jugement, était là pour lui rappeler qu'il était aimé sans condition, un pilier sur lequel s'appuyer dans les moments de vulnérabilité. La vie de Matthew Perry, bien que pleine de succès et de reconnaissance, n'était pas sans ses défis. Et à travers chaque épreuve, chaque moment de doute, il avait à ses côtés un compagnon silencieux mais puissant : son chien. Cette relation illustre profondément le pouvoir guérisseur des animaux et rappelle à quel point ils peuvent être essentiels dans nos vies, surtout lorsqu'on traverse des moments difficiles.
Le syndrome de Noé : Une exploration approfondie
Le syndrome de Noé : Une exploration approfondie
  Le syndrome de Noé, bien que moins connu du grand public, est un trouble qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. L’accumulation compulsive d'animaux peut avoir des conséquences dévastatrices tant pour les individus concernés que pour les animaux sous leur garde. Penchons-nous de plus près sur ce phénomène.

Qu'est-ce que le syndrome de Noé ?

À la base, le syndrome de Noé est un comportement d’accumulation compulsive d'animaux. Les personnes atteintes ont tendance à recueillir chez elles un nombre d'animaux bien supérieur à ce qu'elles peuvent réellement gérer. Bien que leurs intentions soient souvent bonnes, pensant sauver ces animaux, la réalité est bien différente, aboutissant à une négligence involontaire et des conditions de vie insalubres. L'appellation provient du récit biblique de Noé qui a sauvé un couple de chaque espèce animale de l'extinction lors du déluge. Les personnes souffrant de ce syndrome croient souvent qu'elles "sauvent" de manière similaire les animaux qu'elles recueillent, même si leurs actions peuvent involontairement causer plus de tort que de bien.

Quelles sont les causes profondes du syndrome de Noé ?

Comprendre le syndrome de Noé nécessite une exploration des multiples facteurs pouvant conduire un individu à un tel comportement. Bien que chaque cas puisse être unique, certaines causes communes et interdépendantes ont été identifiées : Facteurs psychologiques : Traumatismes passés : Des expériences traumatiques, comme la perte d'un être cher, peuvent pousser une personne à combler ce vide en recueillant des animaux. Les animaux peuvent offrir un sentiment de compagnie et d'objectif qui manque autrement. Troubles obsessionnels-compulsifs (TOC) : Le besoin de sauver ou de recueillir des animaux peut être un comportement compulsif déclenché par des pensées obsessionnelles concernant la sécurité ou le bien-être des animaux. Faible estime de soi : Accumuler des animaux peut donner à la personne un sentiment d'importance ou de but, renforçant ainsi une estime de soi autrement basse. Facteurs sociaux : Isolement : Les personnes socialement isolées peuvent être plus enclines à se tourner vers les animaux pour obtenir de la compagnie ou un sens à leur vie. Antécédents d'abus ou de négligence : Les individus ayant subi des abus ou de la négligence dans leur passé peuvent, inconsciemment, reproduire ces schémas sur les animaux, même si leur intention initiale est de sauver ou de protéger ces créatures. Normes culturelles ou communautaires : Dans certains contextes, l'accumulation d'animaux peut être considérée comme une norme ou même une vertu, renforçant ainsi ce comportement chez certains individus. Facteurs neurologiques : Anomalies cérébrales : Des recherches suggèrent que des anomalies dans certaines régions du cerveau, en particulier celles associées à la prise de décision, au contrôle des impulsions et à la régulation des émotions, pourraient être liées à des comportements d'accumulation. Déséquilibres chimiques : Des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, pourraient contribuer à des comportements compulsifs, y compris l'accumulation d'animaux. En somme, le syndrome de Noé n'est pas le résultat d'une seule cause, mais plutôt d'une combinaison de facteurs psychologiques, sociaux et neurologiques. La compréhension de cette complexité est essentielle pour offrir un soutien et une intervention appropriés à ceux qui en souffrent.

Comment reconnaître les signes et symptômes du syndrome de Noé ?

L'identification précoce du syndrome de Noé peut jouer un rôle crucial dans la prévention des dommages potentiels à la fois pour l'individu et pour les animaux concernés. Voici quelques indicateurs clés à surveiller : Surpopulation : Nombre d'animaux : Une quantité anormalement élevée d'animaux dans un espace réduit, bien au-delà de ce qui serait considéré comme gérable ou approprié. Espaces confinés : Les animaux sont souvent entassés dans des cages ou des espaces réduits sans accès adéquat à la nourriture ou à l'eau. Conditions de vie : Insalubrité : Des excréments non nettoyés, une odeur forte, une mauvaise aération, des déchets accumulés. Détérioration du logement : Des dommages visibles à la structure du logement, comme des planchers pourris ou des murs endommagés. Négligence : Santé des animaux : Signes de malnutrition, de maladies non traitées, de blessures, de parasites, etc. Comportement des animaux : Signes de stress, d'agressivité ou de peur inhabituelle. Déni : Perception altérée : L'individu peut minimiser ou ne pas reconnaître la gravité de la situation, insistant sur le fait qu'il a la situation bien en main. Résistance à l'aide : La personne peut refuser l'intervention extérieure, devenant parfois hostile ou défensive.

Comment intervenir efficacement face au syndrome de Noé ?

Intervenir dans une situation liée au syndrome de Noé nécessite une approche nuancée et souvent multidimensionnelle, visant à protéger les animaux tout en soutenant l'individu concerné. Dialogue ouvert : Approche empathique : Il est essentiel d'aborder la personne sans jugement, en montrant de la compréhension pour ses intentions tout en exprimant des préoccupations pour le bien-être des animaux. Information : Fournir des données factuelles sur les conditions actuelles et leurs impacts sur les animaux. Aide professionnelle : Consultation psychologique : Encourager l'individu à voir un professionnel qui peut aider à traiter les causes sous-jacentes de son comportement. Groupes de soutien : Orienter la personne vers des groupes de soutien ou des programmes de réhabilitation spécialisés dans les troubles d'accumulation. Réseaux d'aide : Intervention d'organisations : Les refuges, les associations et les organisations de protection des animaux peuvent intervenir pour prendre en charge et réhabiliter les animaux. Sensibilisation : Encourager l'implication de la communauté pour créer un environnement de soutien et de prévention. Éducation : Prévention : Offrir des ressources éducatives sur la possession responsable d'animaux et sur les risques liés à l'accumulation. Suivi : Assurer un suivi régulier avec l'individu pour prévenir les récidives et s'assurer du bien-être des animaux. En fin de compte, il est crucial de comprendre que le syndrome de Noé est une manifestation complexe de problèmes sous-jacents. Une approche holistique et empathique est la clé pour résoudre ces situations délicates.
L’Éducation Canine en France et Ailleurs dans le Monde
L’Éducation Canine en France et Ailleurs dans le Monde
L’Éducation Canine en France et Ailleurs dans le Monde

L’Éducation Canine en France et Ailleurs : Un Aperçu Statistique et International

Les chiens ont été domestiqués par l'homme depuis des milliers d'années, et au fil du temps, nous avons continué à perfectionner les méthodes d'éducation et de dressage canin. Dans le monde entier, les chiffres montrent que de plus en plus de propriétaires de chiens se tournent vers une éducation formelle pour leurs compagnons à quatre pattes. Cet article vous offre un aperçu de la situation de l'éducation canine en France et ailleurs dans le monde.

L'Éducation Canine en France : Un Chiffre en Hausse

En France, on estime qu'il y a environ 7,3 millions de chiens, ce qui fait du pays l'un des plus grands marchés pour les animaux de compagnie en Europe. Cependant, le pourcentage de ces chiens qui reçoivent une éducation formelle est plus difficile à quantifier précisément.

Une étude réalisée par l'IFOP en 2019 a révélé que 69% des propriétaires de chiens en France disent avoir éduqué leur chien, que ce soit par eux-mêmes ou avec l'aide d'un professionnel. Par ailleurs, environ 28% des propriétaires de chiens en France ont déjà fait appel à un éducateur canin professionnel.

Ces chiffres semblent indiquer une prise de conscience grandissante de l'importance de l'éducation canine en France, mais ils montrent également qu'il reste encore beaucoup de travail à faire pour sensibiliser davantage les propriétaires à l'importance de l'éducation formelle des chiens.

L'Éducation Canine dans le Monde : Quelques Comparaisons

Si nous regardons maintenant au-delà des frontières françaises, la situation de l'éducation canine varie d'un pays à l'autre. Aux États-Unis, par exemple, le nombre de propriétaires de chiens qui investissent dans l'éducation formelle est en constante augmentation. Selon une étude réalisée par l'American Pet Products Association (APPA), environ 8% des propriétaires de chiens aux États-Unis ont emmené leur chien à des cours de dressage en 2020, contre 2% en 2008.

Au Royaume-Uni, une enquête de la Kennel Club a révélé que 71% des propriétaires de chiens ont éduqué leur chien, bien que seulement 23% aient utilisé un éducateur ou dresseur professionnel.

Dans des pays comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, l'éducation canine est également populaire, avec des taux de participation à des cours d'éducation formelle qui varient entre 15% et 30%.

Quels Facteurs Influencent ces Chiffres ?

Plusieurs facteurs peuvent influencer le pourcentage de chiens éduqués dans un pays donné. Il s'agit notamment des lois et réglementations locales, de la disponibilité des services d'éducation canine, de la prise de conscience du public sur l'importance de l'éducation canine, et de facteurs socio-économiques tels que le revenu disponible.

Il est également intéressant de noter que les tendances en matière d'éducation canine évoluent avec le temps. Dans de nombreux pays, il y a une tendance croissante à se tourner vers des méthodes d'éducation positives, qui mettent l'accent sur le renforcement positif plutôt que sur la punition. Cela pourrait également avoir un impact sur le nombre de propriétaires de chiens qui choisissent de recourir à une éducation formelle pour leurs animaux de compagnie.

Conclusion : L'Éducation Canine, une Tendance Mondiale en Hausse

Bien que les chiffres varient d'un pays à l'autre, il est clair que l'éducation canine est une tendance en hausse dans le monde entier. Que vous soyez en France ou ailleurs, l'éducation de votre chien peut améliorer la qualité de vie de votre animal, faciliter la cohabitation et renforcer votre lien avec lui.

Chez Canibest.com, nous soutenons pleinement cette tendance et nous sommes dédiés à fournir des services d'éducation canine de qualité. Que vous ayez un nouveau chiot qui a besoin d'apprendre les bases, ou un chien adulte qui a besoin d'un peu de raffinement, nous sommes là pour vous aider.

Rappelez-vous, un chien éduqué est un chien heureux, et un chien heureux fait un propriétaire heureux. Alors, n'attendez plus, investissez dans l'éducation de votre chien aujourd'hui !