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Le Kopov ou chien courant slovaque – race de chien et chiot


Le chien courant slovaque

Le Kopov ou Chien Courant Slovaque

Quelles sont les origines du Chien courant Slovaque ?

Le chien courant slovaque est une race autochtone de Slovaquie dont l’origine est inconnue, mais probablement au moins centenaire. La race a été reconnue par la FCI tout de suite après la seconde guerre mondiale. Son arrivée en France date des années 90, Jacques Georget a été le premier président du club de race français dans ces années. L’explosion démographique concernant le grand gibier dans le pays, et en particulier le sanglier a joué un grand rôle dans l’arrivée du kopov chez nous. 

Le chien courant fait partie intégrante de la culture chasse française, que ce soit pour chasser le petit (lapin lièvre) comme le grand gibier. Et cet engouement important dans les premières années a créé bien des déçus parce que s’il est classé dans le groupe des courants, le kopov n’en est en fait pas un. Le kopov ne donne pas de voix, ou très peu sur le frais d’un gibier, il a besoin que l’animal chassé soit levé par ses soins pour le japper au ferme s’il ne veut pas partir, et partir presque à cul pour donner derrière. Si le kopov arrive en donnant de la voix, c’est que le sanglier est à moins de 100 mètres devant, parfois beaucoup moins. Les amateurs de chiens courants français ont donc été déçus pour la plupart, parce que la façon de chasser ne leur plaisait pas. Mais elle leur plaisait quand même relativement aux qualités de ferme indéniables de la race.

L’élevage français a été mené pendant des années par des gens qui avaient comme seul objectif de satisfaire la demande importante ( tout le monde voulait un kopov ) sans se soucier de la qualité, et en peu d’années il y a eu tellement de déçus que les gens qui avaient besoin de chiens de ferme se sont tournés vers d ‘autres races.

Un bon kopov, c’est impressionnant, ça trouve très vite le ou les sangliers, ça les jappe au ferme sans les attaquer, ça les mène à voix de façon vraiment sonore mais ça revient assez vite, enfin bref ça peut être le chien idéal pour ceux qui aiment ça…  Suite aux débuts de la race dans le pays, les vrais bons kopovs ne courrent pas les rues. Mais ça va venir, parce que partout dans le pays des chasseurs sont tombés sous le charme de cette race particulière, ancestrale en Slovaquie comme l’est le Cursinu sur notre Ile de Beauté, qui dans le pays d ‘origine a comme lui gardé le bétail, la ferme, a été livré à lui même plus que beaucoup de races.

Quelles sont les caractéristiques physiques du Chien courant Slovaque ?

C’est un chien de taille moyenne à l’ossature solide dont le corps s’inscrit dans un rectangle allongé. La queue est forte et pendante au repos, mais portée en sabre au travail.

La robe est noire avec des marques feu, acajou au bout des pattes, au museau, sous la gorge et au ventre. Le poil est court et plaqué mais avec un sous poil dense, surtout l’hiver.

Les mâles mesurent de 45 à 50 centimètres, les femelles de 40 à 45 centimètres et selon la corpulence et le sexe ces chiens pèsent jusqu’aux alentours de 20 kilos, maximum. Ils donnent une impression de légèreté.

Quel est le caractère du Chien courant Slovaque ?

Chien plus proche des chiens ” races primitives ” que des épagneuls ou des braques, le kopov est un chien sensible à de multiples points de vue. A la douleur ( une simple piqure une fois qu’ils ont repéré que la seringue est associée à la douleur les effraie ), aux éclats de voie parce que des cris dont ils n’ont pas compris la raison les effraient aussi, plus que d’autres chiens. Mais aussi sensibles aux attentions que le maitre leur porte , aux flatteries et caresses apropriées. Chien d’un seul maitre même s’ il arrive que la passion de la chasse  amène certains vrais “fondus ” à chasser avec n’importe qui, il chasse si tout va bien pour son maître , avec pour objectif pour certains spécimens de lui faire revenir le sanglier, animal de chasse favori. N’est pas adapté à la chasse en gros effectifs de chiens. Un ou deux, expérimentés, ne seront presque jamais blessés car trop rapides, prudents, malins. Mettez les avec 7 ou 8 autres chiens qui essaient de prendre le sanglier (drahthaars, jagds terriers ou autres) et ils seront blessés ou tués comme les autres. Très, très attachants…

Quels peuvent être les problèmes de santé d’un Chien courant Slovaque ?

Le kopov est un chien vraiment rustique. Dans le pays d ‘origine le propriétaire a un chien, rarement deux, qui ne vit pas en chenil mais au contact du maître du matin au soir, utilisé souvent comme chien à tout faire, la garde de la maison comme du bétail, et bien sur la chasse, comme peuvent l’être certains Cursinus sur l’Ile de Beauté. Il est adapté à la vie en extérieur et a une santé de fer.

Comment toiletter un Chien courant Slovaque ?

Le kopov est un chien vraiment  rustique, aucun problème particulier au niveau du toilettage. Poil ras, au retour de la traque il sera le plus heureux du monde si vous lui passez le coup de brosse nécessaire à un nettoyage de surface au niveau des épines, prises entre les coussinets, les tiques éventuellement pas encore accrochés.

Il prendra très vite l’habitude de venir à vous se présenter pour ce nettoyage car il recherche le contact avec son maître.

Quelles sont les principales qualités d’un Chien courant Slovaque ?

C’est un chien de ferme, le chien de ferme par excellence. Les mauvais ne font que ça. Les bons sont capables de donner de la voix, de fournir sur la menée en couinant ou en aboyant carrément pour les meilleurs alors qu’ils ne sont pas, plus à vue. Un bon kopov doit donner de la voix sur le frais. Pas le frais d’il y a dix minutes ( encore que, selon les conditions… ) mais sur le pied de l’animal de chasse qui est passé il y en a deux, trois. Le nez du kopov est excellent ( certains en recherche au sang sont siglés en 40 heures ), aussi fin que celui des meilleurs chiens courants, mais son style de chasse l’amène à ne donner de la voix que sur le frais, et bien sur à vue. 

Le kopov est un trouveur, un leveur de gibier. Instinct de chasse chez les meilleurs, vraiment extrêmement développé, hors normes comme chez certains podencos, certains représentants des races primitives.

Chien de ferme, il n’a pas besoin de voir l’animal, le sanglier pour lui japper après, comme certains chiens d’ arrêt qui ne déclenchent les aboiements qu’à la vue, ou au bruit. Avec l’expérience selon les origines il commencera à japper après avoir tourné autour pour s’ assurer de la présence de l’animal à dix mètres, ou plus. Une fois qu’il aura déclenché les jappements il se rapprochera assez vite, mais toujours prudemment, en restant toujours en sécurité. Le kopov n’est pas un cascadeur courageux, téméraire comme certaines races de terrriers ou de chiens d’arrêt allemands forcément souvent blessés. Avec lui, utilisé dans sa spécificité, théoriquement, pas besoin de gilet de protection au sanglier, car il sait gérer les attaques. Certains ne sont jamais blessés, s’ils sont utilisés comme ils doivent l’être, en solo ou à deux. Malheureusement pour eux ils sont souvent découplés en équipe avec des courants ou des terriers, apportent leurs qualités de ferme mais dans des phases de ” délire ” collectif avec prise de sangliers pas trop gros, ou blessés sont alors parfois blessés quand même, ou tués comme les autres.

Le kopov est un chien facile à créancer au sanglier. Parce que c’ est dans sa nature de japper au ferme, ils adorent ça , et que le seul animal qui ne fuit pas automatiquement mais se met au ferme est le sanglier. La plupart de mes kopovs, sans avoir été travaillés dans ce but, finissent s’il y a assez de sangliers sur les tènements chassés, par ne plus partir que 2 minutes derrière les chevreuils. Puis la saison suivante par ne plus faire derrière ces animaux qui se sauvent systématiquement que 2 ou 300 mètres en jappant 7 ou 8 fois, et retour. Si vous l’habituez à chasser sur des chasses sur lesquelles les sangliers sont rares mais les chevreuils nombreux, il va se régaler à vous mener vos animaux quand même facilement une demi heure ou plus, mais dès qu’il sentira qu’il y a un sanglier dans le coin , il laissera cet animal trop fuyant pour aller faire ce pour quoi il a été conçu.

Au sanglier, un bon kopov seul ou en paire ne se fait que rarement attraper. Autrement, en équipes de chiens il devient un chien vulnérable comme un autre parce que sa passion est terrible, et là, il vaudra mieux l’équiper d’un gilet… 

Quels sont les défauts du Chien courant Slovaque ?

Malgré son classement ” chien courant “, slovaque certes, mais chien courant, ce n’en est pas un au sens auquel nous autres français l’entendons . Avec lui pas de rapprocher à voix, ça pourra se faire, parfois sur des kilomètres avec des adultes qui savent ce que l’on cherche, mais de façon silencieuse. Ce défaut explique la mauvaise presse du kopov auprés des vrais amateurs de chien courant, amateurs de beaux et longs rapprochers bien sonores , de fermes tonitruants puis de menées interminables. Le kopov ne sait pas faire ça, c’est un chien qui chasse plus comme certains chiens de berger, essayant intelligemment de caler au ferme, voire de ramener vers son maître l’animal de chasse.

Autre ” défaut “, sur les territoires riches en grands cervidés, le kopov peut partir sur ces grands animauix qui le toisent sans trop s’inquiéter en trottinant seulement devant lui, passer la journée en ferme roulant. Un jour en début de traque en Alsace ma chienne Aja od Ajnikov est partie derrière des cerfs, coiffés au Col du Bonhomme, et je suis allé la récupérer le soir au Col de la Schlucht, à la nuit noire. Plus de 20 kilomètres, à vol d’oiseau.

Mais quand on a bien compris comment fonctionne son chien, de quoi il est capable, ce défaut n’en est plus vraiment un…

Source : Philippe COMMARETElevage de la dent dure

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Matthew Perry : Le rôle salvateur de son chien durant les épreuves
Matthew Perry : Le rôle salvateur de son chien durant les épreuves
Avec le récent décès de Matthew Perry le 28 octobre 2023, le monde a perdu non seulement un acteur talentueux mais aussi un amoureux des chiens. Connu principalement pour son rôle de Chandler Bing dans la série "Friends", sa passion pour les chiens offrait un aperçu touchant de sa vie hors écran. Matthew Perry n'était pas seulement l'acteur drôle et sarcastique que le monde adorait. Derrière ses blagues se cachait un homme ayant traversé de nombreuses épreuves personnelles, notamment des problèmes d'addiction et des épisodes dépressifs. Durant ces moments sombres, un être fidèle l'a toujours accompagné : son chien.

Un refuge constant dans la tempête

Les animaux ont cette capacité unique d'offrir un réconfort silencieux. Pour Matthew, son chien représentait bien plus qu'un simple compagnon : il était un refuge, une présence constante qui lui rappelait l'amour inconditionnel même pendant ses jours les plus sombres. Dans un monde où la pression et le jugement peuvent être écrasants, son chien lui offrait un répit, une bulle de simplicité et de sincérité.

Lutter contre l'addiction avec un compagnon à ses côtés

Matthew Perry n'a jamais caché ses problèmes d'addiction, et son combat public contre ses démons personnels a été une source d'inspiration pour de nombreuses personnes traversant des épreuves similaires. Au cours de ces périodes, la présence de son chien à ses côtés a été cruciale. Alors que les médicaments et la thérapie jouaient leur rôle dans son rétablissement, la loyauté et la constance de son chien étaient une thérapie en soi.

Des moments de dépression apaisés par une présence canine

La dépression est un combat silencieux, souvent invisible aux yeux du monde extérieur. Matthew, malgré son statut de célébrité, n'était pas à l'abri de ces moments de désespoir. Son chien, avec ses yeux compréhensifs et son affection sans jugement, était là pour lui rappeler qu'il était aimé sans condition, un pilier sur lequel s'appuyer dans les moments de vulnérabilité. La vie de Matthew Perry, bien que pleine de succès et de reconnaissance, n'était pas sans ses défis. Et à travers chaque épreuve, chaque moment de doute, il avait à ses côtés un compagnon silencieux mais puissant : son chien. Cette relation illustre profondément le pouvoir guérisseur des animaux et rappelle à quel point ils peuvent être essentiels dans nos vies, surtout lorsqu'on traverse des moments difficiles.
Le syndrome de Noé : Une exploration approfondie
Le syndrome de Noé : Une exploration approfondie
  Le syndrome de Noé, bien que moins connu du grand public, est un trouble qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. L’accumulation compulsive d'animaux peut avoir des conséquences dévastatrices tant pour les individus concernés que pour les animaux sous leur garde. Penchons-nous de plus près sur ce phénomène.

Qu'est-ce que le syndrome de Noé ?

À la base, le syndrome de Noé est un comportement d’accumulation compulsive d'animaux. Les personnes atteintes ont tendance à recueillir chez elles un nombre d'animaux bien supérieur à ce qu'elles peuvent réellement gérer. Bien que leurs intentions soient souvent bonnes, pensant sauver ces animaux, la réalité est bien différente, aboutissant à une négligence involontaire et des conditions de vie insalubres. L'appellation provient du récit biblique de Noé qui a sauvé un couple de chaque espèce animale de l'extinction lors du déluge. Les personnes souffrant de ce syndrome croient souvent qu'elles "sauvent" de manière similaire les animaux qu'elles recueillent, même si leurs actions peuvent involontairement causer plus de tort que de bien.

Quelles sont les causes profondes du syndrome de Noé ?

Comprendre le syndrome de Noé nécessite une exploration des multiples facteurs pouvant conduire un individu à un tel comportement. Bien que chaque cas puisse être unique, certaines causes communes et interdépendantes ont été identifiées : Facteurs psychologiques : Traumatismes passés : Des expériences traumatiques, comme la perte d'un être cher, peuvent pousser une personne à combler ce vide en recueillant des animaux. Les animaux peuvent offrir un sentiment de compagnie et d'objectif qui manque autrement. Troubles obsessionnels-compulsifs (TOC) : Le besoin de sauver ou de recueillir des animaux peut être un comportement compulsif déclenché par des pensées obsessionnelles concernant la sécurité ou le bien-être des animaux. Faible estime de soi : Accumuler des animaux peut donner à la personne un sentiment d'importance ou de but, renforçant ainsi une estime de soi autrement basse. Facteurs sociaux : Isolement : Les personnes socialement isolées peuvent être plus enclines à se tourner vers les animaux pour obtenir de la compagnie ou un sens à leur vie. Antécédents d'abus ou de négligence : Les individus ayant subi des abus ou de la négligence dans leur passé peuvent, inconsciemment, reproduire ces schémas sur les animaux, même si leur intention initiale est de sauver ou de protéger ces créatures. Normes culturelles ou communautaires : Dans certains contextes, l'accumulation d'animaux peut être considérée comme une norme ou même une vertu, renforçant ainsi ce comportement chez certains individus. Facteurs neurologiques : Anomalies cérébrales : Des recherches suggèrent que des anomalies dans certaines régions du cerveau, en particulier celles associées à la prise de décision, au contrôle des impulsions et à la régulation des émotions, pourraient être liées à des comportements d'accumulation. Déséquilibres chimiques : Des déséquilibres dans les neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, pourraient contribuer à des comportements compulsifs, y compris l'accumulation d'animaux. En somme, le syndrome de Noé n'est pas le résultat d'une seule cause, mais plutôt d'une combinaison de facteurs psychologiques, sociaux et neurologiques. La compréhension de cette complexité est essentielle pour offrir un soutien et une intervention appropriés à ceux qui en souffrent.

Comment reconnaître les signes et symptômes du syndrome de Noé ?

L'identification précoce du syndrome de Noé peut jouer un rôle crucial dans la prévention des dommages potentiels à la fois pour l'individu et pour les animaux concernés. Voici quelques indicateurs clés à surveiller : Surpopulation : Nombre d'animaux : Une quantité anormalement élevée d'animaux dans un espace réduit, bien au-delà de ce qui serait considéré comme gérable ou approprié. Espaces confinés : Les animaux sont souvent entassés dans des cages ou des espaces réduits sans accès adéquat à la nourriture ou à l'eau. Conditions de vie : Insalubrité : Des excréments non nettoyés, une odeur forte, une mauvaise aération, des déchets accumulés. Détérioration du logement : Des dommages visibles à la structure du logement, comme des planchers pourris ou des murs endommagés. Négligence : Santé des animaux : Signes de malnutrition, de maladies non traitées, de blessures, de parasites, etc. Comportement des animaux : Signes de stress, d'agressivité ou de peur inhabituelle. Déni : Perception altérée : L'individu peut minimiser ou ne pas reconnaître la gravité de la situation, insistant sur le fait qu'il a la situation bien en main. Résistance à l'aide : La personne peut refuser l'intervention extérieure, devenant parfois hostile ou défensive.

Comment intervenir efficacement face au syndrome de Noé ?

Intervenir dans une situation liée au syndrome de Noé nécessite une approche nuancée et souvent multidimensionnelle, visant à protéger les animaux tout en soutenant l'individu concerné. Dialogue ouvert : Approche empathique : Il est essentiel d'aborder la personne sans jugement, en montrant de la compréhension pour ses intentions tout en exprimant des préoccupations pour le bien-être des animaux. Information : Fournir des données factuelles sur les conditions actuelles et leurs impacts sur les animaux. Aide professionnelle : Consultation psychologique : Encourager l'individu à voir un professionnel qui peut aider à traiter les causes sous-jacentes de son comportement. Groupes de soutien : Orienter la personne vers des groupes de soutien ou des programmes de réhabilitation spécialisés dans les troubles d'accumulation. Réseaux d'aide : Intervention d'organisations : Les refuges, les associations et les organisations de protection des animaux peuvent intervenir pour prendre en charge et réhabiliter les animaux. Sensibilisation : Encourager l'implication de la communauté pour créer un environnement de soutien et de prévention. Éducation : Prévention : Offrir des ressources éducatives sur la possession responsable d'animaux et sur les risques liés à l'accumulation. Suivi : Assurer un suivi régulier avec l'individu pour prévenir les récidives et s'assurer du bien-être des animaux. En fin de compte, il est crucial de comprendre que le syndrome de Noé est une manifestation complexe de problèmes sous-jacents. Une approche holistique et empathique est la clé pour résoudre ces situations délicates.
L’Éducation Canine en France et Ailleurs dans le Monde
L’Éducation Canine en France et Ailleurs dans le Monde
L’Éducation Canine en France et Ailleurs dans le Monde

L’Éducation Canine en France et Ailleurs : Un Aperçu Statistique et International

Les chiens ont été domestiqués par l'homme depuis des milliers d'années, et au fil du temps, nous avons continué à perfectionner les méthodes d'éducation et de dressage canin. Dans le monde entier, les chiffres montrent que de plus en plus de propriétaires de chiens se tournent vers une éducation formelle pour leurs compagnons à quatre pattes. Cet article vous offre un aperçu de la situation de l'éducation canine en France et ailleurs dans le monde.

L'Éducation Canine en France : Un Chiffre en Hausse

En France, on estime qu'il y a environ 7,3 millions de chiens, ce qui fait du pays l'un des plus grands marchés pour les animaux de compagnie en Europe. Cependant, le pourcentage de ces chiens qui reçoivent une éducation formelle est plus difficile à quantifier précisément.

Une étude réalisée par l'IFOP en 2019 a révélé que 69% des propriétaires de chiens en France disent avoir éduqué leur chien, que ce soit par eux-mêmes ou avec l'aide d'un professionnel. Par ailleurs, environ 28% des propriétaires de chiens en France ont déjà fait appel à un éducateur canin professionnel.

Ces chiffres semblent indiquer une prise de conscience grandissante de l'importance de l'éducation canine en France, mais ils montrent également qu'il reste encore beaucoup de travail à faire pour sensibiliser davantage les propriétaires à l'importance de l'éducation formelle des chiens.

L'Éducation Canine dans le Monde : Quelques Comparaisons

Si nous regardons maintenant au-delà des frontières françaises, la situation de l'éducation canine varie d'un pays à l'autre. Aux États-Unis, par exemple, le nombre de propriétaires de chiens qui investissent dans l'éducation formelle est en constante augmentation. Selon une étude réalisée par l'American Pet Products Association (APPA), environ 8% des propriétaires de chiens aux États-Unis ont emmené leur chien à des cours de dressage en 2020, contre 2% en 2008.

Au Royaume-Uni, une enquête de la Kennel Club a révélé que 71% des propriétaires de chiens ont éduqué leur chien, bien que seulement 23% aient utilisé un éducateur ou dresseur professionnel.

Dans des pays comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande, l'éducation canine est également populaire, avec des taux de participation à des cours d'éducation formelle qui varient entre 15% et 30%.

Quels Facteurs Influencent ces Chiffres ?

Plusieurs facteurs peuvent influencer le pourcentage de chiens éduqués dans un pays donné. Il s'agit notamment des lois et réglementations locales, de la disponibilité des services d'éducation canine, de la prise de conscience du public sur l'importance de l'éducation canine, et de facteurs socio-économiques tels que le revenu disponible.

Il est également intéressant de noter que les tendances en matière d'éducation canine évoluent avec le temps. Dans de nombreux pays, il y a une tendance croissante à se tourner vers des méthodes d'éducation positives, qui mettent l'accent sur le renforcement positif plutôt que sur la punition. Cela pourrait également avoir un impact sur le nombre de propriétaires de chiens qui choisissent de recourir à une éducation formelle pour leurs animaux de compagnie.

Conclusion : L'Éducation Canine, une Tendance Mondiale en Hausse

Bien que les chiffres varient d'un pays à l'autre, il est clair que l'éducation canine est une tendance en hausse dans le monde entier. Que vous soyez en France ou ailleurs, l'éducation de votre chien peut améliorer la qualité de vie de votre animal, faciliter la cohabitation et renforcer votre lien avec lui.

Chez Canibest.com, nous soutenons pleinement cette tendance et nous sommes dédiés à fournir des services d'éducation canine de qualité. Que vous ayez un nouveau chiot qui a besoin d'apprendre les bases, ou un chien adulte qui a besoin d'un peu de raffinement, nous sommes là pour vous aider.

Rappelez-vous, un chien éduqué est un chien heureux, et un chien heureux fait un propriétaire heureux. Alors, n'attendez plus, investissez dans l'éducation de votre chien aujourd'hui !